Le coaching professionnel acquiert droit de cité dans un nombre toujours grandissant d’entreprises, grâce à l’action des prescripteurs interne que sont les responsables de ressources humaines et de la formation et, bien sûr grâce aux excellents résultats obtenus, lesquels représentent la meilleure des publicités. Toutefois, il est vrai, une certaine méfiance perdure ça et là. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer. Les réticences ou le rejet découlent parfois d’une mauvaise expérience, vécue avec un coach incompétent ou non respectueux de la déontologie. D’autres utilisateurs ont éprouvé une déception, soit parce que la situation n’a pas été résolue (du fait des acteurs ou des circonstances qui n’ont pas permis cette résolution), soit parce que les résultats n’ont pas été « à la hauteur » d’une intervention dont ils attendaient monts et merveilles.
Mais la méfiance, le plus souvent, s’exprime a priori. Elle traduit d’abord de la méconnaissance : bien que le mot soit désormais connu, voire galvaudé, l’approche qu’il recouvre demeure mystérieuse aux yeux de beaucoup de prescripteurs ou d’utilisateurs potentiels dans les entreprises ; ils s’interrogent sur l’intérêt spécifique du coaching professionnel ou peinent à le distinguer de la multitude d’offres proposées par les cabinets de conseil. Le phénomène de mode qui porte actuellement le coaching professionnel, présenté à tort comme une solution miracle, a aussi pour effet de la décrédibiliser auprès d’une partie des acteurs, sceptiques quant à sa pertinence ou son efficacité. Enfin et surtout, des responsables peu disponibles au changement craignent (à tort) de perdre du pouvoir ou de faire aveu de faiblesse en s’adressant à un coach professionnel, ou bien (non sans raison) de s’engager dans une démarche qui bousculera le confort de leurs certitudes établies.
La 1 ère école de coaching en France (fondée en 1988)
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