Dans des entreprises en mutation profonde, suite à un rachat, une fusion ou un changement d’équipe dirigeante, ou bien dans une période de crise économique, de fléchissement du marché et de tension sur l’emploi, les salariés sous pressions peuvent craindre, parfois à juste titre, de faire l’objet d’une manipulation sous couvert de coaching professionnel. Rien en effet, si ce n’est la déontologie sans faille des protagonistes, ne protège définitivement l’intervention du coach de formes d’instrumentalisation qui peuvent se présenter de façon plus ou moins masquée.
L’accompagnateur devient alors le « bras armé » du patron, dont il renforce la fonction hiérarchique. Il importe d’identifier ce risque, et de le circonscrire en passant un contrat qui équivaut à signer une sorte de « chèque en blanc » du point de vue de l’entreprise cliente. Non seulement le prescripteur et le commanditaire s’engagent, comme le coach, à garantir le respect de la confidentialité des échanges, mais ils acceptent aussi le risque de voir le collaborateur coaché décider de lui-même de quitter l’entreprise, si la prise de recul l’amène à comprendre qu’il n’y a plus sa place, ou qu’il s’accomplira mieux ailleurs.
Une position plus facile à défendre de la part d’un coach expérimenté, a fortiori s’il s’agit d’un coach externe, donc non salarié de l’entreprise et non soumis à sa hiérarchie.
La 1 ère école de coaching en France (fondée en 1988)
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